Critiques.

« … Paddy chante, joue du trombone, se promène, interpelle les gens. Ellen chante et commente le jeu de scène de Paddy – en anglais ou en français avec son succulent accent suédois – leur entente est difficile à expliquer mais c’est très bon… »
Hot Club de France

 

« On est dans l’hommage, jamais dans l’imitation (sauf clin d’œil humoristique). On fait surtout vivre joyeusement une musique qui donne énormément de bonheur et de plaisir. Les trois compères sont parfaits, tout en complicité… »
Jazz Hot

 

Le 19 octobre, nous assistions à l’un des deux nouveaux rendez-vous hebdomadaires proposés par Paddy Sherlock (tb, voc) et Ellen Birath (voc) – un trio évoquant le répertoire d’Ella et Louis (les célèbres albums de 1956 et 1957 : Ella & Louis, Ella & Louis Again), trio complété par César Pastre (dans le rôle d’Oscar Peterson…).

Au sous-sol du pub Tennessee-Paris (Paris 6e), une petite scène accueillait un public déjà conquis, ressemblant davantage à une réunion entre amis. Le premier set fut dédié à la recréation du mythique duo (« Can’t We Be Friends? », « Isn’t It a Lovely Day? », « They Can’t Take That Away From Me »), mais filtrée à travers les personnalités de Paddy et Ellen. On est dans l’hommage, jamais dans l’imitation (sauf clin d’œil humoristique). L’objectif est surtout de faire vivre joyeusement une musique qui apporte un immense bonheur et plaisir. Les trois compères sont parfaits, tout en complicité : Paddy, toujours truculent ; Ellen – qu’on entend plus souvent sur un répertoire soul – s’impose comme une excellente chanteuse de jazz, dont le timbre est très adapté à l’évocation d’Ella ; César, sérieux comme un pape, enveloppe le tout dans de belles harmonies. Pour le deuxième set, l’équipe s’est quelque peu éloignée de son sujet de départ, offrant notamment une jolie version de « Dansez sur moi » (Nougaro/Neal Hefti) par Ellen Birath, laquelle a cédé sa place à une autre version française, celle de « Fever », interprétée par Marie-Laure Célisse (voc), qui a fait monter la température d’un Paddy Sherlock en grande forme ! Une bien chouette soirée !
JP - Jazz Hot Magazine

 

« Je peux honnêtement dire que Paddy va conquérir la Nouvelle-Orléans d'assaut. Je l'ai rencontré à Ascona et je n'ai jamais autant ri de toute ma vie. En tant que tromboniste, il est de classe mondiale, mais je soupçonne qu'il y a un grand maréchal caché dans ce sourire malicieux. Ses pitreries avec Ellen Birath sont aussi proches de celles de Louis Prima et Keely Smith que n'importe qui d'autre que j'ai jamais vu. »
(Armand « Sheik » Anderson dans son livre A Fire In My Lens)